Swisscom, ton univers impitoya-able
Ca y'est c'est définitivement proposé par le Conseil Fédéral : l'Etat doit totalement abandonner sa participation chez Swisscom. L'affaire est loin d'être jouée, puisque le parlement suisse dispose d'une autre marge de manoeuvre que le parlement français - ça m'a fait rire d'entendre avant-hier à la radio un député UMP qui osait dire que le CPE avait été discuté à l'Assemblée - et que probablement le peuple sera appelé à trancher (ce qui nous renvoie à la définition mentionnée à la fin de ce billet). C'est pourquoi je me propose de lancer le débat.
Je penche pour le moment également pour une libéralisation, malgré le bénéfice intéressant que Swisscom dégage qui revient pour le moment à son actionnaire principal, c'est-à-dire la Conf'. Par contre, je me demande si le service universel sera assurément garanti par le biais d'une loi. Imaginons que l'entreprise soit rachetée par France Télécom, comment peut garantir ce service ? Si je penche pour la privitisation, c'est que je n'ai pas l'impression que ce soit le rôle de l'Etat d'être le détenteur de ce type d'entreprise, d'autant plus lorsqu'il y a une situation de pseudo-concurrence (bénéfique pour le moment) au niveau de télécommunication. En étant actionnaire, il est à la fois juge et partie. Il peut empêcher la compagnie de se développer de manière optimale (ce que Blocher a démontré de manière machiavélique en orchestrant une fuite sur le sujet).
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