Politiquement hypercorrect

Comme le signale l'article suivant (tuyau, Ludovic Monnerat), l'Union Européenne pousse sa marotte du politiquement correct un peu plus loin, en estimant qu'on ne peut plus parler de "terroriste islamiste (Islamic terrorism) " mais de "terrorisme qui évoque abusivement l'Islam (terrorism that evokes abusively Islam". On pourrait en rire si cela était un gag, mais ça n'a pas vraiment l'air d'être le cas... J'ai donc décidé également de créer ma propre liste de termes politiquement corrects :

On ne parlera plus de dopage sportif car cela pourrait blesser les gens qui font du sport et qui ne se dopent pas (si, il y en a, mais ils ne gagnent jamais); on veillera à utiliser le terme, moins blessant pour l'ensemble du monde des sportifs, qui sont tous éclaboussés par la précédente expression, de "Soutien externe à la performance, par le biais de produits scientifiquement testés".

On ne dira plus "de proposition du parti socialiste" mais plutôt, afin de ne pas prétériter les bonnes idées des politiciens qui ne font pas partie du PS, de "proposition qui affirme vouloir soutenir les parties défavorisées, ou du moins estimées comme telles, de la population".

On ne parlera plus "d'élève en situation d'échec scolaire", mais "d'élève momentanément en difficulté et moins bon que les autres, parce qu'il a eu la malchance d'être tombé dans une classe où les élèves sont meilleurs que lui". Qu'on se rassure, le niveau va bientôt baisser !

On ne dira plus "détournement de fonds à l'Université de Genève", ...parce qu'au rythme ou ça va, 'il n'y a bientôt plus de fonds à détourner à ce rythme là à l'Université de Genève.