Saturday, July 29, 2006

01.08.06 (comment ça une date, c'est pas un titre ?)

Cher lecteur, je ne sais pas si tu es au courant, mais c’est bientôt le premiéroute. Tout le monde se prépare à sortir ses drapeaux rouge à croix blanche, sauf ceux qui ne les ont pas rentrés depuis la séance de tirs au buts, enfin, si on peut appeler ça comme ça, de Suisse-Ukraine. Je signale à l’attention des lecteurs étrangers qui se seraient égarés sur ce site et auxquels, dans un esprit de partage et de fraternité, je souhaite ici la bienvenue, que le premiéroute est la fête nationale suisse, dont la date varie d’année en année, mais qui a lieu normalement entre les 31 juillet et 2 août (non-compris). Ce créneau avait été choisi à l’époque, après moult tergiversations car on ne savait plus tout à fait quel jour les 3 Suisses avaient fait leur serment, pour ne pas interférer avec la Coupe du Monde ni avec le Tour de France cycliste, et puis aussi parce que personne ne fêtait son indépendance le 1er août, sauf que maintenant y’a le Bénin aussi, ce qui jette un froid, vous conviendrez que les Suisses feraient moins les malins s’ils savaient qu’ils faisaient leur fête nationale en même temps que le Bénin, déjà que les anglais nous ont piqué notre hymne, c’est vrai quoi à la fin y’en a marre.

Le premiéroute on fête l’indépendance de la Suisse, ce petit pays dont les bras noueux ont permis de résister encore et toujours à la grande méchante UE. On célèbre le seul drapeau au monde qui soit carré, ce qui est tout de même assez classe, mais qui a cependant le défaut de se confondre avec celui du Danemark, ce qui la fout mal dans les pays musulmans, mais pas suffisamment tout de même pour que Nelly Wenger puisse mettre les baisses de vente du chocolat Cailler sur ce compte-là. Le premiéroute, les Suisses se remémorent les moments exceptionnels qui ont fait leur histoire: La victoire de la Suisse à l’Eurovision (eh, c'est malheureusement nous qui avons lancé la carrière internationale de Céline Dion), le triomphe au championnat du monde de Tchoukball, et la première ascension du Mont-Blanc avec uniquement du Ragusa comme nourriture. Ils appellent leurs figures mythiques à la rescousse : Guillaume Tell, Arnold de Winkelried, le douanier Rousseau, Laurianne Gilliéron, le tout en écoutant les plus beaux titres d’Alain Morisod. On fait moult grillades et on boit force bière, on fait exploser pétards et fusées pour le plus grand plaisir de Manor, ou, si tu as plus de trente ans, de la Placette, qui vend ces affreux objets susmentionnés à ces gamins depuis un mois, sans penser que ceux-ci n’attendent pas le moment propice pour faire exploser leurs engins oreillophobes. Bref, le premiéroute, jour de congé sauf si ça tombe un samedi ou dimanche mais là c’est vraiment pas de bol, ça fait plaisir à tout le monde !



Enfin voilà un bien grand texte pour vous souhaiter, que vous soyez un fétichiste des discours de fête nationale, un citoyen qui adore voir ces impôts partir en feu d’artifice, ou simplement un joyeux drille qui adore faire des grillades, bière dans une main et saucisse dans l’autre, un bon et heureux premiéroute !

Thursday, July 27, 2006

Les brèves de la semaine 5

Le festival de Bayreuth s'ouvre cette semaine; la Chevauchée des Walkyries y sera interprêtée. Ils n'ont eu droit qu'aux hélicoptères, au festival de Beyrouth .


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Un groupe du New Jersey, pour ma part totalement inconnu au bataillon, et répondant au doux nom de Binge (Binge drinking : boire pour se prendre une cuite) a eu la bonne idée de faire une chanson à la gloire de notre Roger Federer national à nous. Vous pouvez l'écouter ici. Attention, je vous préviens, c'est de la balle....

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"Pas besoin d'être Jeremie, pour deviner le sort qui m'est promis, dès qu'ils trouvent une corde à la goût, ils me la passeront au coup". Saddam Hussein semble connaître son Brassens sur le bout de doigts. Il assure même, selon nos journaux, préférer la fusillade que la corde. Mon Dieu, même lui a entendu le gag avec Streller, Barnetta et Cabanas ?


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SuperRuth à la rescousse de l'Université de Genève. Espérons que les primes taxes d'universités ne vont pas augmenter chaque année de 10%, sous prétexte que l'Uni aussi, LAMAL à ses finances...


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Jacques Chirac reste un maître incontesté de la langue de bois. Dans Le Monde, lorsqu'on lui demande s'il est sur la même longueur d'onde que les USA sur la crise au Proche-Orient, il répond : De ce point de vue, nous avons eu une approche commune. Peut-être que nous n'avions pas exactement les mêmes arrière-pensées. Je n'en sais rien. Mais nous avons eu la même action. Cela ne veut pas dire que nous avons toujours la même position. En gros, on est toujours d'accord, mais ça dépend des fois et aussi des sujets.... T'as raison mon Jacquot, prend pas trop de risques, on sait jamais, si d'un coup tu veux te représenter en mai 2007....





Monday, July 24, 2006

Championnat de monde de gambettes

La nouvelle de la semaine, tu l'auras deviné, c'est la situation au Liban la splendide magnifique et incroyable 3ème place de Miss Suisse romande, mais seulement pour toute la Suisse, au concours de Miss Univers, un concours du type Miss Monde mais où en plus les non-terriens peuvent participer, même si jusqu'à maintenant ni E.T. ni Alf n'ont fait de très bon résultats. Lolita Morena en pleure encore. Je savais que notre Laurianne nationale participait à ce concours d'anorexiques en maillot bain, mais ne pensais pas que son joli minois suffirait à convaincre les jurés, souvent peu portés à voter pour un pays déjà difficile à localiser sur une carte. Déjà j'étais surpris ce matin de recevoir un courriel d'amis américains qui me demandaient qui était cette Laurianne Gilliéron dont ils n'arrivaient pas - eux non plus - à prononcer le nom. Alors Laurianne, je veux te dire ici sollenellement merci pour avoir montré aux Ricains que nous ne sommes pas que bons à produire des montres, des coucous et des boîtes de chocolat - quoiqu'ils avaient également été très impressionnés par la bouteille de Williamine avec la poire dedans, comment ils font pour faire ça. Maintenant ils feront peut-être plus facilement la différence entre les Suisses et les Suédois. Donc, merci Laurianne, ça valait bien la première page du Matin et l'interview par le spécialiste de la politique américaine de la TSR, Sébastien Faure, à qui cela a dû changer de Bagdad. Est-ce Xavier Colin a fait un commentaire au 19:30 ?
Cette élection posait cependant une autre question, bien plus profonde et existentielle que les quelques balbutiements admiratifs exprimés auparavant: étant donné que chaque concurrente devait défiler sous les crépitements des flashs et les regards lubriques des spectateurs en costume traditionnel (les concurrentes, pas les spectateurs), je me demandais et je suis sûr que toi aussi, cher lecteur, tu te le demandes maintenant, comment Laurianne Gilliéron était déguisée habillée, car, n'étant pas abonné à la source quotidienne de pipole, je n'avais pas vu de photos de ce défilé. Serait-elle en habits traditionnels appenzellois, avec une petite boucle d'oreille à l'oreille droite comme les vrais hommes du pays ? S'amuserait-elle à faire le lancer du drapeau ? Risqué, si ça retombe dans le public elle se ferait coller un procès à un endroit qu'elle doit avoir fort joli d'ailleurs. Apparaîtrait-elle vêtue d'un bredzon d'armailli fribourgeois avec un cor des Alpes sur l'épaule ? Bref, le choix ne manquait pas... Ma curiosité étant piquée au vif, j'ai fait un petit tour rapide - parfaitement Monsieur, rapide ! Non mais dites-donc, je n'accepte pas ces insinuations ! - sur le site de Miss Universe, pour voir la photo de L. G. en costume traditionnel. Enfer et damnation, je n'aurai pas de réponse, puisqu'on tombe sur le costume de Miss Chine. Dommage, le mystère reste entier. Un peu comme les insultes de Materrazzi, mais bon, finalement, on s'en tape, non ?

Friday, July 21, 2006

Chèrie, j'ai un workshop ce week-end...

Merci, 20 Minutes, pour ce grand moment d'information , dans la tradition des grands reporters ! Je suis presque désolé de devancer Monsieur Lavomisse sur ce coup-là, mais c'était trop tentant...

Une société alémanique propose des «porno-workshops». Une expérience qui tente les femmes romandes.

«Nos seules clientes sont Romandes. Ce sont les plus coquines de Suisse, d’ailleurs», rigole Ivo Ganz, producteur de films érotiques et organisateur des workshops. Ces dames sont venues de Morges et de Fribourg (L'évêché de Fribourg, Genève et Lausanne a lancé une enquête) . Mais la plupart des participants sont des hommes. En clair (sur Canal+) les «porno-workshops», ce sont des voyages organisés de 4 jours sur l’île de Majorque (Espagne, au cas où vous seriez vraiment nuls en géographie) par une société alémanique. Le principe est simple. Aussi simple que le scénar' d'un film du genre. Les visiteurs assistent à l’enregistrement d’un film porno. Pendant que les acteurs s’adonnent à leurs exercices quotidiens, Woaw, le 20 Min sait manier la rhétorique en faisant des euphémismes, ce sont les voyageurs qui les filment. «Les gens apprennent tous les dessous d’un film érotique», ajoute Ivo Ganz. Les intervenants s’occupent du story-board et du montage. «Nous organisons beaucoup de parties et de shootings pas de brainstorming ? Est-ce encore un workshop ? pour que les gens comprennent bien.»
Nom de Dieu, alors attend Roger, je comprends plus là... Le machin-là, il va dans quel orifice ?!? Attends, je vais jeter un oeil au scénario. Ouais, j'te jure, c'st écrit de Dieu, c'est par là qu'il faut y aller. Meeeuhh j'te dis que ça va jamais passer... Ah tiens si, ça passe...

Tout cela se passe en groupe de 15 personnes dans une grande villa Ah, magnifique, le milieu du luxe et des paillettes.... Chaque jour, quelques-uns partent en bateau pour des scènes en mer C'est bien connu, "elles préfèrent l'amour en mer". Mais il faut quand-même laisser faire les professionnels! et non les mateurs. La règle est que les participants aux workshops ne se transforment pas en acteurs. Mais alors, c'est pas un vrai workshop! Normalement, dans un workshop, tout le monde doit pouvoir s'investir à fond. Et, à la fin du séjour, chacun repart avec son petit porno tout chaud sous le bras. «Les gens peuvent en faire ce qu’ils veulent.» L'offrir à sa grand-maman par exemple : tu vois Mamie, je t'avais toujours dit qu'un jour, je ferai mon trou dans le monde du spectacle ! Coût du voyage: 690 euros (1100 fr.) par personne. Reste maintenant plus qu'à savoir si 20Min.ch touche des royalties pour ce magnifique reportage!

Wednesday, July 19, 2006

Le Vieux Pays qui est le mien...

Toujours soucieux d’éduquer son lectorat, Jack a dit a décidé de s’intéresser à un groupe sociologique auquel même Pierre Bourdieu - que moins non plus je n’ai pas lu, mais ça fait super bien dans une phrase d’introduction et en plus, suivant comment, ça va amener un étudiant qui prépare un exposé sur ce site et doper mon audience – n’a pas osé s’attaquer, à savoir les Valaisans.

Les Valaisans sont des habitants de la Suisse, mais qui sont double nationaux parce qu’ils ont aussi la nationalité valaisanne, qu’ils revendiquent haut et fort dès qu’ils s’exilent hors des frontières de leur canton en arborant un autocollant à côté de leur plaque minéralogique. Ils vivent dans un canton qui a des tas de vallées qui rejoignent une grande, d’où le « s » au mot Valais, qui a été choisi à l’époque où l’orthographe était à peu près aussi mauvais que maintenant, mais comme y’avait pas de correcteur Word d’orthographe, ce qui s’appelait Vallées a fini par Valais. Au sommet de ces vallées, les valaisans ont installés de gros murs de bétons, mais pas pour mettre des gens dedans comme à Thyon 2000 ou à Megève, mais pour retenir l’eau, afin qu’elle serve quand même à quelque chose dans ce canton.

En Valais, on parle le Haut-Valaisan dans la partie germanophone du canton, et le Bas-valaisan, idiôme qui se rapproche plus ou moins du français, dans le reste du canton. La langue vernaculaire du Vieux Pays n’a guère évolué malgré les contacts avec les autres cantons ; elle reste encore et toujours d’une économie redoutable, signe que le valaisan ne s’est jamais trop attardé dans l’art communicatif, préférant passer son temps à travailler et à soutenir l’économie locale en éclusant des godets au bistrot du coin, voire à jouer dans la fanfare quelques morceaux en attendant d’aller écluser quelques godets à l’apéro, sans doute au bistrot du coin. Comme disait la pub, c’est ceux qui parlent le moins qui en boivent le plus. D’où, disais-je donc avant d'envoler dans des volutes oratoires dont j’ai le secret, le valaisan parle peu, mais bien : la preuve par le dialogue suivant :

L’un : « Salü ! Comment ? »
L’autre : « Bien… et toi ? »
L’un : « Moi aussi »
L’autre : « Bonne hein »
L’un : « Ouais, bonne »

Tout est clair, concis et la discussion est terminée ; on peut recommander un ballon de blanc. Le lecteur attentif remarquera l’utilité du mot comment qui permet de poser toute sorte de question que l’interlocuteur valaisan se fera un plaisir de répondre. Tout dépend du contexte. Par exemple, quand Couchepin arrive à la séance du Conseil et demande, « Seppi, et pis c’t’ AOC, comment ? », Deiss comprend immédiatement que cela signifie : « Cher Joseph, pourrais-tu gentillement m’expliquer où en est actuellement la procédure concernant la logique et juste obtention d’une AOC pour la le raclette ? ». Moi je dis, le Valaisan, c’est quand même pratique.

Voilà pour cette première leçon de sociologie appliquée. La suite aux prochains épisodes, qui traiteront pêle-mêle des thèmes suivants :
- Le Valaisan est-il soluble dans l'eau minérale ?
- Pourquoi la Croix Bleue ne s'est jamais implantée au-delà de Bex
- Le Valais fera-t-il sécession s'il n'obtient pas son AOC raclette ?
- FC Sion, Champion !

En attendant, bande de petits impatients, allez jeter un œil sur ce superbe travail de Hatman. Le son est un must...

Tuesday, July 11, 2006

Attention à la dépression

Maintenant que le WM est terminé, nous pouvons reprendre une existence normale ; fini les coups de klaxons, de blancs et de sifflet ! Finies les discussions de café du commerce sur la cartonnite de l’arbitre russe ou sur le pourquoi du comment de l’ultime changement de Köbi… Finie, et c'est tant mieux, la pub Mazda Zoom-Zoom avec Alex Frei, sans doute une des plus mauvaises pubs avec des sportifs (bon, d’accord, à égalité avec le Granador de Bucher et les lave-linge de Martina).

Par contre, un problème se profile à l'horizon bleu de la mer des vacances même si je dois rester au bureau, c'est dur. Mais qu’est-ce qu’on va pouvoir bien faire pour meubler l’été ? Comment éviter de sombrer dans la nostalgie de l'ambiance WM, même si les matchs étaient pas si terrible que ça et que la Suisse s'est rétamée à la séance de passes au gardien tirs au but. Voici donc un set de propositions pour ne pas souffrir de dépressions post-Coupe du Monde :

10. Bannir les TOC du WM ; éviter de demander, le matin dans le train, à son compagnon de voyage : "tu as regardé le match hier soir ?". Si cette habitude persiste, appliquer d'urgence un patch.
9. Bloguer encore et toujours, malgré le fait que les gens soient en vacances, et qu’il y ait encore moins de monde que d’habitude qui nous lise….
8. Reprendre le fil de TopModels : pour cela, demander à sa grand-mère qui, elle, n'a pas décroché pendant le WM, si Ridge a enfin épousé sa fille Brigdet, dont il a été révélé que finalement, ce n'était pas sa fille, et que la relation était donc légitime.
7. Faire un petit jeu marrant : essayer de ne pas prononcer durant les pauses et pendant une semaine les mots suivants : Coup de boule, simulation, arbitres... Attention, c'est pas facile !
6. Se rendre en Irak pour aller chercher ces armes de destruction massive. Elles doivent bien être quelque part, nom de Dieu!
5. Se porter candidat de la gauche aux prochaines présidentielles. Après tout, ils ne sont plus à un candidat près...
4. Faire un arc de triomphe avec des alumettes; une fois terminé, éviter soigneusement d'écrire Zizou on t'aime dessus.
3. Se remettre à suivre les actualités : chouette, un feu d'artifice en Corée du Nord ! Tiens, Esther Mamarbachi a esquissé un sourire ce soir au JT !
2. Comme les Bleus n'ont pas gagné, il est possible de regarder les chaînes françaises pour passer le temps, sans risque de tomber sur un joueur de l'équipe de France pour commenter l'actualité, pousser la chansonette ou pour jouer à Question pour un Champion spécial célébrités.
1. Si Ridge peut effectivement se marier avec Bridget, faire un grand panneau avec la photo de Ridge et Bridget, et faire trois fois le tour du quartier en le brandissant tout en klaxonnant - attention au volant - aux alentours de 23h00.

Voilà, comme ça, ça devrait jouer. Bonne cure !

Monday, July 10, 2006

Ce qui explique bien des choses...

D'un collègue de travail qui souhaite conserver son anonymat :



Honnêtement, si c'est vrai, le carton rouge pour Zidane était un peu sévère. A quand les micros sur le terrain ?

Thursday, July 06, 2006

Des livres (quoi de neuf sur le net, ter)

Des bouquins, des actus sur le monde de l'édition, des petits cancans parfois, bref, tout ce qui touche peu ou prou à la littérature actuelle se retrouve sur le blog d'Assouline, qui donne envie de se précipiter chez son libraire.

A ma connaissance, mais mon lectorat - presque aussi nombreux que celui de feu Saturne - me contredire s'il le faut, c'est la première fois que je fais un billet d'une seule phrase. Etonnant non ?

Wednesday, July 05, 2006

Et hop !


Sacrée administration fédérale ! Rapide comme l’éclair et fiable comme une montre de son pays. On ne rit pas svp ! La preuve par le texte ci-dessous, avec lequel elle essaie pourtant de casser son image austère et éloignée des considérations des citoyennes zé citoyens. Quelles sont ces considérations justement en ce moment ? « Le Pallonron, se dit-on à Berne, alors, hop, on fa faire un article tiptop avec un comparé sur le fussball et l’ékonomie. Gomme sa les chens, ils font lire notre gommuniké une fois ! »

Aussitôt dit, aussitôt fait. Donc 3 semaines plus tard, le communiqué est prêt. Il est tiptop nickel, joli, il a passé par 27 bureaux différents, qui ont chacun dit, c’est tiptop, on peut le publier. Le voici donc, tout frais sorti du four de l’administration fétéral :

Le Brésil, grand favori de la Coupe du Monde de football, est dans ses petits souliers sur le terrain du commerce extérieur suisse. En 2005, Il pointe en effet au 23ème rang de nos fournisseurs et au 26ème rang de nos clients. Pourtant, nos échanges avec ce pays ont doublé depuis 1990.

"Ach, c’est pête… on a publié ça le 4 juillet, et on a ba remarqué que pentant le Wochenend’, le Présil il avait été perdu contre la France… Tommache ! Ch’espère les chournaux ils font pas rebrendre za del quel. En plus pour une fois, on avait gonfié za a un romand tynamique, qui emploie tes mots zympathiques!"

Entre 1990 et 2005, nos exportations vers le Brésil ont plus que doublé, passant de 524 à 1136 millions de francs. Leur évolution est des plus colorées : si elles ont cartonné (cool, du vocabulaire jeune et dynamique) jusqu’en 1998 avec une croissance moyenne de 11,2% par an, elles s’essoufflent depuis lors à la ligne des 1200 millions de francs.

Quatre produits suisses font mouche (encore mieux! à quand "elles carburent" ?) au Brésil : les produits chimiques, les machines, les instruments de précisions et les montres. Ils représentent ensembles plus de 90% de nos ventes en 2005.

Avec un chiffre d’affaires de 672 millions de francs l’année dernière, les produits chimiques pèsent 59,2% de nos exportations vers le Brésil. Ici, les produits finis comme les médicaments et les produits agrochimiques dominent largement les débats. Les machines, appareils et électronique se défendent plutôt bien (comme une équipe italienne quoi...) avec une part de 24,4% (278 mio. de fr.). En retrait (telle la passe...) , on retrouve les instruments de précision et les montres, qui culminent (vachement haut) respectivement à 4,6% (52 mio. de fr.) et 2,7% (30 mio. de fr.).

Nos commandes de métaux (aluminium) représentent 21,0% du gâteau (135 mio. de fr.). Les produits chimiques montent sur la troisième marche
(du podioum... il manque plus qu'un petit hymne national) avec 8,8% du total (57 mio. de fr.). Ici, ce sont avant tout les matières premières qui ont la cote.

Il fallait que ce texte empli de finesse footballistique soit écrit pas un monsieur Dupré...

Tuesday, July 04, 2006

Une petite idée d'excursion

Un collègue de travail me demandait aujourd'hui quelles belles excursions on pouvait faire dans le canton de Fribourg. J'ai répondu sans hésiter la région de Gruyères et de Moléson. J'y était justement il y a une dizaine de jours. Bon, d'accord, pour un expatrié valaisan, le Moléson reste une colline, mais ça a vraiment son charme.



La photo était prise depuis Plan Francey, où il y a une auberge extrêmement sympathique, où l'on mange un plat pour lequel les Fribourgeois sont imbattables : la fondue bien sûr. En grand amateur, je ne peux que la recommander là-haut. Si vous êtes en groupe de potes, montez-y. Les dortoirs sont sympas et pas chers. Voici la vue qu'on avait le dimanche matin.



Mais ce qu'il faut faire, c'est monter au sommet du Moléson, pour avoir une vue sur tous les alentours, notamment sur le Léman. Pas de photo, car je n'y suis pas monté. Partie remise.

Je sais, Sisyphe, je sais, je craque et je mets des photos de mes loisirs...