Thursday, December 29, 2005

Des claques qui se perdent

Un conducteur malade se fait pincer sur une départementale à 228 km/h et certains arrivent encore à écrire cela (je garde l'orthographe tel quel, c'est trop savoureux) :

A en entendre certain, c'est un vrai criminel!! regardez un peu, 228 sur une route enneigé et est ce qu'il a créer un accident?? même pas, ca prouve bien ke quand on a le véhicule et la conduite qui va avec, ca risque rien... l'argent devrai plutot servir a faire salé les routes par la DDE parce que cette nuit a 1h du matin bonjour l'état de la nationale 19 a hauteur de Troyes, elle était impratiquable, c'est une honte, j'étais a 50 km/h et ca glissait encore et toujours, elle est belle la France!!! Alors avt de vouloir faire la morale a des personnes en vitesse excessive, faites votre boulot pour la sécurité des automobilistes!!Fabien, Nogent sur seine

No comment...

Friday, December 23, 2005

Wiki II

Dans un billet précédent, je posais la question de la qualité de Wikipédia. Visiblement, je ne suis pas le seul à me poser cette question, et la recherche publiée dans Nature tombe à point nommé pour l'encyclopédie virtuelle. En effet, une étude comparative entre Wikipédia et la très vénérable Encyclopédie Britanica tourne certes à l'avantage de la dernière, mais l'écart est faible et les résultats montrent une certaine fiabilité du site internet.

Malgré tout les problèmes tels que la diffamation ou la difficulté d'obtenir un point de vue correct demeureront. La comparaison ici n'a pas porté sur des hommes ou des mouvements politique actuels. Jimmy Wales propose de créer une version "approuvée" qui serait mise à jour régulièrement. Serait-ce la panacée ? A voir...

Difficile de dire ce qu'il faut faire, mais par contre, j'ai ma petite idée sur ce qu'il ne faut pas faire. Voici donc la top-ten list des mauvaises idées pour améliorer Wikipedia :

10. Demander au rédacteur en chef de l'Illustré de faire de la publicité à la télé pour Wiki...
9. Faire relire les articles à un élève vaudois sorti de l'EVM
8. Laisser les CFF s'occuper de la communication
7. Engager Pierre-Alain Dupuis à la rédaction sportive
6. Demander au PS français d'écrire la définition de "socialisme"
5. Proposer que le Conseil fédéral CH actuel définisse la notion de consensus...
4. Utiliser un langage juridique dans tous les articles
3. Demander à une école du Kansas d'écrire sur la création de la terre ("Il y a 5'000 ans...")
2. Faire appel à George W. pour la partie géographie et capitales du monde

et, pour ceux qui s'en souviennent encore... c'était un grand moment... le numéro number one des mauvaises idées pour améliorer Wikipedia :

1. Choisir pour la partie chiffres et statistiques : Henri Krasucki

Wednesday, December 21, 2005

A toute chose, malheur est bon...

Une terrible grève de métro, la première depuis 25 ans, frappe la ville de New York. Bon, honnêtement, une chaque 25, même si c'est illégal, ça peut aller, doivent se dire nos voisins français. J'ai même l'impression que pour certains, cela sera vu comme une période to be remembered. On en parlera dans des romans par exemple : imaginez le spectacle des gens qui marchent sur les routes car il faut bien de l'espace, par moins 5 degrés... Les pauvres. Mais à une chose, malheur est bon, le co-voiturage permet de réduire le nombre de voitures (à un niveau supportable ? Je ne sais pas.).

Selon Radio-Canada : La ville a également imposé aux automobilistes qui entrent dans l'île de Manhattan d'être au moins quatre par véhicules

Pourquoi cela ne serait-il pas reconduit après la reprise du travail ? Si c'est possible de la faire à ce moment, pourquoi pas après ? La solution est drastique, mais si elle marche ?

Sunday, December 18, 2005

Le retour de Barnabé

Je sais, je ne suis pas au top de la mode, et j'ai déjà pas mal de retard pour vous parler du dernier opus de Benabar, qui doit être depuis quelques semaines ou mois dans les bacs. Je ne l'ai acheté que la semaine dernière. Mais bien m'en a pris, car même si tout n'est pas parfait, la galette recèle quelques petits bijoux, dont "Quatre murs et un toit", qui compte l'histoire d'une villa construite par un couple et qui voit passer les différentes générations. Et un passage, je pense, touche particulièrement car nous l'avons tous plus ou moins vécu :
"Les enfants vont et viennent chargés de linge sale, ça devient un hôtel la maison familiale. On a fait un bureau dans la petite pièce d'en haut, et des chambres d'amis, les enfants sont partis. Ils ont quitté le nid, sans le savoir vraiment, petit à petit, vêtement par vêtement".

Il y a encore "Les épices du souk du Caire" un texte bien poilant sur nos photos de vacances, "Le dîner" où il décrit la supplique de l'homme du couple que ne veut pas sortir pour un dîner, et aussi une "Berceuse" qui commence de manière presque affligeante de facilité pour devenir une chanson très bien trouvée. Benabar s'essaie aussi à la chanson engagée avec "Qu'est-ce que tu voulais que je lui dise" qui est bien réussie, mais je trouve que ce type d'écriture lui sied moins bien, lui qui excelle plus dans les descriptions des événements qui rythment nos quotidiens; je pense entre autres au toujours inégalé "La p'tite monnaie" du tout premier album, à l'époque ou à son nom s'accolait "et associés"; descriptions aussi des moments injustes qui ne sont pas le fruit de la globalisation mais de la petitesse humaine, comme dans "Fanfare" ou "Je suis de celles (Nathalie)". Au niveau musique, on assiste à un album qui a plus de pêche que le précédent, mais j'attends sans doute en vain un retour aux cuivres de Benabar et Associés. On entend quelques airs de trompette tout de même, ne soyons pas trop dur... Mais je sens que plusieurs chansons risquent de très bien passer en concert (de toute façon en Suisse, c'est déjà complet).

Globalement, une bonne galette avec quelques titre à passer vite fait et mais surtout deux trois perles à écouter en boucle.

Friday, December 16, 2005

Un procès à suivre

Le Monde revient sur un procès qui fera du bruit en Turquie (non, non, chers amis sportifs, on ne parle pas du match de l'équipe suisse, désolé), celui d'Orhan Pamuk qui a ouvert une boîte de Pandore en dénonçant le génocide arménien que la Turquie ne reconnaît toujours pas.

Orhan Pamuk n'est pas venu seul au tribunal de Sisli. Des dizaines de défenseurs des droits de l'homme venus du monde entier et une délégation du Parlement européen devaient assister à l'audience. C'est vendredi 16 décembre que devait s'ouvrir, à Istanbul, le procès du romancier, auteur de Neige (Gallimard, 2005) et récompensé par plusieurs prix littéraires cette année.

M. Pamuk est accusé d'"insulte à l'identité nationale turque" pour avoir déclaré, en février, dans un entretien à l'hebdomadaire suisse Das Magazin, que "sur ces terres, un million d'Arméniens et 30 000 Kurdes ont été tués". Ces propos lui font encourir de six mois à trois ans de prison.
Face à ses accusateurs, l'écrivain, qui avait refusé en 1998 le statut d'artiste d'Etat, n'est pas décidé à renier ses propos. Volontiers provocateur, se plaisant dans un rôle d'ambassadeur des libertés, il s'est montré offensif. "Le gouvernement turc a peur de se dresser face à la vieille garde nationaliste", a-t-il affirmé.


Ce procès est symbolique d'une liberté d'expression sévèrement encadrée. Le commissaire européen à l'élargissement, Olli Rehn, a averti que "ce n'est pas Orhan Pamuk qui est jugé mais la Turquie". Et d'autres procédures, au titre de l'article 301 du nouveau code pénal, visent actuellement de nombreux éditorialistes, journalistes ou éditeurs.

Une affaire à suivre...

Thursday, December 15, 2005

500'000

500'000 naturalisations suisses en 10 ans! L'auditeur de Forum hier soir était impressionné. Ca fait tout de même un bon demi-million ! Nom de Zeus, à ce rythme-là, nous serons plus vraiment chez nous d'ici à quelques années. D'autant plus que si l'on suit la logique de l'énonciateur de ce chiffre, dont la décence m'oblige à taire le nom - mais pas le prénom - selon Oskar donc, ça fait un bon paquet de gens en plus qui sont pas comme nous ! J'entends déjà les discussions au Café du commerce de Genève!

Est-ce la personnalité sulfureuse du personnage qui n'a de sympathique que l'accent (comme disait Desproges, un accent fait beaucoup, donc attention !) qui a attisé ma curiosité ? Ou la taille du chiffre ? Un demi-million, c'est quand même pas mal pour un petit pays comme la Suisse ! Je suis donc allé chercher l'info à l'Office fédéral des migrations (OFM), quelque peu fébrile ? Vous aurez peut-être fait le calcul vous-mêmes, mais pour les dix dernières années, on arrive à un chiffre plus proche des 250'000. Certes avec une augmentation ces 5 dernières années, mais jamais 50'000 par an !

Mais c'est pas grave, hier dans la salle des pas perdus qui servait de plateau à la RSR, personne n'a pu contredire ce chiffre... Au café du Commerce non plus.

Wednesday, December 14, 2005

Wiki or not Wiki

Télé la Question, aurait répondu Gilles Marchand. Un petit message à l'attention des fans et grands utilisateurs de Wikipedia, qu'ils soient bloggeurs ou professeurs. Un article de l'Expansion revient sur le phénomène Wikipedia et les failles du système :

Dans un article publié la semaine passée dans USA Today, John Seigenthaler explique que les pages relatives à sa biographie sur le site Wikipedia ont subi des modifications, lesquelles laissaient clairement entendre qu'il avait été suspecté non seulement dans l'assassinat de Robert Kennedy, mais également dans celui de son frère John Fitzgerald Kennedy. Par ailleurs, la « nouvelle » biographie indiquait que John Seigenthaler avait vécu 13 ans dans l'ex-Union soviétique. L'ensemble est resté en l'état pendant plusieurs mois avant que le délit ne soit découvert et les propos diffamatoires supprimés. Ce nouvel accroc fait tache. Et ce d'autant plus que Wikipedia est devenu une sinon « la » référence en matière de connaissance en ligne. Le trafic de l'encyclopédie libre et gratuite a en effet bondi de 154% en un an, selon les chiffres publiés par la société d'études Hitwise. Wikipedia constitue désormais la première source de recherches de références aux Etats-Unis, devant des sites comme Dictionnary.com ou Answers.com. Sur des sujets d'actualité « chaude » tel celui du retrait des colons de la bande de Gaza, elle a pulvérisé l'audience de ses concurrents Google News, Yahoo News ou BBC News en captant plus de 22% des requêtes. Cette gigantesque salle de rédaction virtuelle comprend aujourd'hui plus de 350.000 rédacteurs qui participent à la création ou la retouche de quelque 2 millions d'articles et d'informations rédigées dans plus de 25 langues.

Entre temps, l'auteur de cette manipulation a été démasqué.

Mais de tels actes sont somme toute assez logique, dans un système sans contrôle ponctuel. Il suffit qu'un sujet soit peu consulté ou peu connu et qu'il n'y ait pas de modification par les autres lecteurs. Surtout si ceux-ci ne sont pas critiques et acceptent le contenu complet de ce qu'ils lisent.

Un tel sujet pose la question de la recherche de sources et de documents pour comprendre et saisir l'actu (chaude ou pas, non mais...) et le monde qui nous entoure. Entre journaux, livres, blogs et sites internets, difficile de savoir à quel saint se vouer ! J'en veux également pour preuve la polémique lancée en Suisse à travers le journal La Liberté sur les responsabilités du génocide rwandais. Futur sujet passionant d'historiographie et de débat.

Thursday, December 08, 2005

Petit à petit, l'aigle fait son nid...

Il y a quelques semaines, je me suis retrouvé dans le train avec Hans Fehr, qui se rendait allègrement à la soirée romande de son parti, pour délivrer sans doute la bonne parole zurichoise aux welches UDC, les mêmes qui il y a quelques années étaient encore bien éloignés de celle-ci, mais qui sont gentiment formatés. Pas réfractaire à la technique, il a passé tout le trajet l'oreille collée à son portable, pour expliquer sa position - sans doute à un journaliste - sur la collégialité du Conseil Fédéral. Pour lui, la seule solution était de rendre public les séances du CF... Position typiquement populiste qui consiste à faire croire que le peuple est le seul qui a raison contre les politiciens qui sont forcément éloignés de ses préoccupations. Prochaine étape, l'élection du Conseil Fédéral par le peuple !

Son conseiller fédéral lui, ne s'embarasse pas d'attendre que cette question est été résolue, il a décidé de foncer dans le mur et de continuer son travail de sape entamé au parlement par des attaques constantes visant à discréditer le conseil fédéral in corpore, continué, en tant que membre du CF, par des entorses régulières à la collégialité (il est malheureusement suivi dans cette tactique par les membres de gauche du gouvernement, ce qui ne doit pas lui déplaire, car cela le conforte dans son idée). On voit ces jours-ci les dégâts qu'une telle tactique peut causer... Mais cela lui importe peu, le cap est fixé : déboulonner le consensus helvétique, casser la politique centriste pour arriver à une politique véritablement d'opposition droite-gauche, avec tous les dangers que cela comporte pour la Suisse. La tentative de rompre le tournus pour la Présidence du CF va dans le même sens.

Visiblement ceux qui ont porté au pouvoir le tribun UDC commencent à se rendre compte que leur tactique ne leur profite guère. Seule la gauche se frotte les mains, électoralement parlant, tout en gardant d'afficher sa satisfaction.... Quand la droite dure et la gauche s'opposent à travers les médias et parfois se donnent la main au parlement, cela provoque un effondrement du centre. Historiquement, et toutes proportions gardées, cela n'a jamais été très bon.

Wednesday, December 07, 2005

Vive le "Naming"

L’excellent journal d’analyse le Matin Bleu nous expliquait hier, dans une prose aussi littéraire que le dernier annuaire de la Poste – et encore, c’est pas sympa pour l’annuaire de la poste – que le pauvre club de football du Benfica, en proie à des dettes insurmontables, a décidé, pour renflouer ses caisses, de prostituer son stade de football. Ainsi celui-ci ne s’appellera plus du doux nom romantique Stade de la Luz, mais du nom du sponsor qui offrira le plus d’argent au club. Enfin je le suppose, à moins que le sponsor ne soit pas en adéquation avec l’image de l’entreprise du club. C’est cela, le « naming » ! Encore un doux terme anglicisant pour parler finalement qualifier une démarche qui enlève au sport l’once de tradition et d’intérêt qu’il possédait encore. A quand le surnom des sportifs par des marques ? J’entends déjà les commentaire : Magnifique passe de David « L’Oreal » Beckham pour Michael « Barilla » Owen, mais non moins splendide arrêt de Pascal « Emmental surchoix » Zuberbühler ! On croit rêver ? Pas sûr, y’a déjà le classement FIFA/Coca-Cola ! Alors nous pouvons dire Adieu aux noms mythiques qui ont bercé l'enfance de certains d'entre nous : Anfield, San Siro, Maracana, pour ceder leur place à Nutella, Pepsi ou Raiffeisen....

Mais je vous vois venir, bande de petits salopiaux, pourquoi diantre mettre un titre aussi festif pour quelque chose que je dénigre ? Et bien parce que je suis sûr que dans toute débilité, il y a quelque chose de bon. Je suis sûr que si la mode continue à prendre de l’ampleur, on va assister à certains noms de stade pour le moins cocasses. C’est pourquoi, en souvenir des fameuses Top-Ten Lists de David Lettermann, j’ai décidé de vous livrer en exclusivité la première liste des noms de stades que nous ne verrons jamais :
10.Le stade IPG saucisson vaudois de St-Gall
9. Le Kalachnikov Arsenal Stadium

8. Le stade ivoirien Afflelou
7. Le stade TNT d’Istanbul, garanti explosion de
supporters
6. Le stade Evian de Vaison-la-Romaine

5. Le stade Raclette AOC du Valais et Poire Williams de Turin
4. Le stade Dr. Maboule de Berlin (Dr. Maboule,
ça nous rajeunit pas…)
3. Le stade Cyanolit de Kaiserslautern

2. Le stade Barbie de Lyon

Et enfin le number one des noms de stades que vous ne verrez jamais :




1. Le Viagra Stadium du FC Gland

Ou bien alors ils seraient vachement culottés...

Monday, December 05, 2005

Pour ceux qui n'y étaient pas

La St-Nicolas à Fribourg, ça commence comme cela, dans l'après-midi : on descend la rue de Lausanne pour trouver une bonne place pour apercevoir le St-Nicolas. Un balcon fait souvent très bien l'affaire, notamment si le vin chaud est excellent (on sentait bien le vin, merci Flo !). On discute entre amis et on regarde les gens qui commencent à descendre.








Lorsqu'on se dit que finalement, on aimerait entendre aussi le discours de l'étudiant de Saint-Michel choisi pour incarner Saint-Nicolas, on décide, après avoir fait moult honneur à Saint-Pinot, de rejoindre la foule qui commence à se masser dans la petite rue.





Ensuite, pas facile, il faut trouver un endroit idoine pour à la fois bien voir et entendre le discours du St-Nicolas. La rue des Epouses fait très très bien l'affaire. Il faut y aller assez tôt, sinon c'est la cohue. Et voilà ce qu'on peut appercevoir au premier étage de la cathédrale : St-Nicolas bénissant la foule. Le discours s'est révélé très paternaliste; La Liberté en fait un compte-rendu assez positif, je trouve quant à moi qu'un peu d'humour ne fait jamais de mal, et que là les quelques piques étaient assez mal amenées. Mais toujours est-il que le spectacle pyrotechnique plaît toujours autant, aux petits comme aux grands.

Enfin, une fois le discours terminé, on essaie - pas facile avec une poussette - de fendre la foule qui pour une fois remplace le flot incessant de voitures au devant de la cathédrale, pour aller manger chez des amis, ou partager une fondue dans un restaurant. La ville est en fête, il y a un très bon état d'esprit. J'aime encore plus Fribourg ce week-end-là !

Saturday, December 03, 2005

Avec les compliments de la maison

Ca a dû être la fête dans le pénitencier de Raleigh. Suivant comment, les autres déténus ont chanté "Il s'ra plus des nôtres, il aura sa piqure comme les zô-ôtres!". Peut-être même que la seringue avait un petit ruban rouge autour pour marquer le coup, qui sait ? A moins que le directeur ait serré la main du condamné et lui ai dit : "Félicitations, vous êtes notre 1000ème client, ça se fête !. A la place d'un dernier voeu, je vous en offre deux !". Toujours est-il que Kenneth Boyd a été le 1000ème condamné à mort depuis le rétablissement de la peine de mort aux Etats-Unis. J'espère qu'ils ne lui ont pas fait le faux coup de fil du gouverneur pour fêter l'événement… C'est Shawn Paul Humphries qui va être déçu: franchement 1001ème, ça rime à rien…

Là dessus, deux extraits de Libé ou du Figaro qui se contredisent dans leur analyse :
Pour Libé :
Sauf clémence de dernière minute, Kenneth Lee Boyd, un ancien du Vietnam qui a tué sa femme et son beau-père, devait être exécuté ce matin à Raleigh, en Caroline du Nord : le 1 000e exécuté depuis le rétablissement de la peine de mort par la Cour suprême en 1976.

Le hasard du calendrier avait d'abord désigné la Virginie : Robin Lovitt, qui a tué un de ses amis, devait être exécuté mercredi. Au dernier moment, le gouverneur démocrate de Virginie, Mark Warner, a commué la peine en perpétuité. C'est la première fois en quatre ans que Warner faisait preuve d'une telle clémence. Mais le gouverneur envisageant de se lancer dans la course à la Maison Blanche, on comprend sa décision : la peine de mort a de plus en plus mauvaise presse aux Etats-Unis.

Pour le Figaro
Boyd, 57 ans, devait être exécuté la nuit dernière pour un double meurtre en 1988, à moins d'une grâce du gouverneur jugée improbable par les experts (le condamné a un QI de 77 qui le place juste au-dessus de la catégorie des retardés mentaux). Humphries, 33 ans, a rendez-vous avec la mort ce soir pour un crime commis il y a onze ans lors d'une attaque à main armée. Aucun d'eux n'aurait sans doute eu droit à cette ultime notoriété si Mark Warner, le gouverneur de Virginie, n'avait commué lundi en détention à vie la peine de Robin Lovitt, 41 ans, dont le procès avait été entaché par la destruction de preuves. C'est la première décision de clémence du gouverneur Warner, un démocrate qui a laissé exécuter onze condamnés durant son mandat. «Il faut lui faire crédit d\'avoir donné une réponse adéquate aux faits, malgré ses ambitions présidentielles», a commenté le Washington Post.

Friday, December 02, 2005

Joyeuse St-Nicolas à tous !

Un petit message pour tous les fribourgeois ou autres qui n'auront pas la chance d'être à Fribourg ce week-end !

Information plus complète sur la tradition de la St-Nicolas fribourgeoise sur le site de la TSR , dont voici le début :
Le cortège de la St Nicolas est une véritable institution à Fribourg, ville dont il est d'ailleurs le saint patron. Chaque année, le premier samedi de décembre, le St Nicolas se rend en cortège du Collège St Michel à la cathédrale qui porte son nom pour y prononcer un discours.Le nombre de spectateurs est estimé à environ 20'000. Ce chiffre fait donc de la St Nicolas de Fribourg l'une des plus importantes fêtes du genre en Suisse, avec le carnaval de Bâle et la fête zurichoise du Böögg, le 21 mars, où l'on brûle le bonhomme hiver.

Thursday, December 01, 2005

Injuste... et maintenant ?

Petit garçon tué par des chiens dans le canton de Zurich
L'enfant n'a pas survécu à l'attaque de plusieurs chiens à Oberglatt ce matin alors qu'il se rendait à l'école.

Un petit garçon a été tué par des chiens jeudi matin à Oberglatt, dans l'agglomération zurichoise. Il était sur le chemin de l'école enfantine. C'est la premier cas mortel en Suisse depuis que la question des chiens dangereux fait les gros titres. (...)
Une série d'accidents a déclenché en 2000 le débat sur les chiens potentiellement dangereux. Le port obligatoire de la puce électronique dès 2006 pour tous les chiens devrait faciliter l'identification des animaux et les enquêtes sur les accidents. Parallèlement, les chiens seront enregistrés dans une banque de données qui doit aussi recenser les accidents et les comportements déviants.A l'heure actuelle, un quart des chiens suisses sont déjà porteurs d'une puce électronique. Ce moyen d'identification est déjà obligatoire dans cinq cantons (VD, GE, VS, JU, BL).En revanche, l'Office vétérinaire fédéral (OVF) a renoncé à d'autres mesures plus sévères, comme une liste de chiens dangereux, le port obligatoire de la muselière pour ces races, des interdictions de races ou l'obligation d'avoir des permis pour les chiens potentiellement dangereux. L'office a préféré jusqu'ici miser sur la prévention.

J'ai eu l'estomac retourné par la lecture de cet article, en imaginant que cela pouvait arriver à mon enfant, en imaginant la détresse de parents...

Bien sûr le risque zéro n'existe pas, mais il faut vraiment cesser la tolérance envers les chiens potentiellement dangereux, en restreingnant certaines races et en se montrant exemplaire avec les maîtres dont les chiens attaquent. Le débat va faire rage. Y aura-t-il des solutions ? Ou devrait-on attendre qu'il y ait encore plus de dégats en faisant de la prévention ?